☆ Sélection officielle de la Mostra de Venise 2021,
78e édition du festival international du film de Venise ☆
Tranchées s’impose ainsi comme une œuvre de cinéaste. Du fait de partis pris esthétiques revendiqués (de ses travellings avant, comme un leitmotiv, à son image noir et blanc au format carré, qui passe brièvement à la couleur lors d’un retour à la vie civile … ), mais pas seulement. La subjectivité assumée de son point de vue éloigne Loup Bureau des exigences journalistiques qui lui sont familières, au profit d’une évocation sensible de la guerre et de ceux qui la font. François Ekchajzer – Télérama
[…] Tranchées est un film de parti pris. Ses images d’un noir et blanc sublime (où l’on perçoit son passé de reporter- photo), ses fascinants plans-séquence déambulatoires au cœur de ces tranchées comme le format 4/3 utilisé donnent du relief et de la profondeur à ce voyage dans un quotidien fait d’attente, d’ennui qu’on trompe en jouant aux jeux vidéo, de camaraderie, de bombardements, de courses pour se terrer dans les bunkers, d’angoisse … alors que la mort qui rôde n’a pas de visage. Mais cet esthétisme n’a rien de gratuit, il permet d’être au plus près de ces soldats, dont Bureau se montre aussi un brillant confesseur des confidences au fil de ce temps qui s’étire alors que plus les jours passent moins cette guerre à la fois si proche et si lointaine d’eux ne semble vouloir prendre fin. […] Avec Tranchées, Loup Bureau apporte la plus flamboyante des réponses. – Thierry Chèze – Première.fr
Du noir et blanc, un format serré, des mouvements de caméra le long des fossés et une tension palpable : il en faut peu pour faire résonner les images de Tranchées avec celles des Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick. – Corentin Lê – T3ois couleurs